Notre coup de coeur

Une ode à la vie !
Des personnages en quête du bonheur!
Un récit de plus de cent pages, magnifique d’humanité, par un duo d’auteurs en état de grâce !Ancrant leur récit dans une petite ville de la Sarthe, aujourd’hui, Pierre Makyo, la plume, et Frédéric Bihel, le pinceau, se jouant des faux-semblants et se riant des simulacres, misent avec bonheur sur la féconde et bienveillante humanité de leurs personnages. Au point qu’on aimerait bien, ou plus souvent, leur ressembler…

« Vous avez pas vu celle que j’cherche ? » Cette question, Léonard la pose constamment à quiconque le croise ou le rencontre. Une scie, une rengaine, un leitmotiv. Une ritournelle que chante à l’envi Léonard l’innocent, le simple d’esprit ou, comme disent les gens pressés, le débile.Pour ses amis — il en a d’attentifs et de généreux —, en particulier pour Frank, écrivain en panne d’écriture, Léonard est un mystère. Une énigme d’autant plus profonde que Léonard va exaucer des vœux, accomplir des « miracles ». Oh ! pas des miracles estampillés par Dieu, des petits miracles à dimension humaine, des amours qui se révèlent d’un coup, des résolutions qui se prennent enfin, des maladies qui se soignent malgré tout, des héritages inattendus qui s’accomplissent. « Ça se passe » est la formule magique que Léonard prononce simplement, le sourire fendu jusqu’aux oreilles, le présent tenant lieu de futur.Énigme d’une femme recherchée, logogriphe d’une formule magique, mystère d’un innocent. En fouinant dans le passé de Léonard, Frank découvrira le fin mot de l’histoire. Le fin mot, on ne peut mieux dire.

Récit romanesque au long cours, riche, dense, Exauce-nous est avant tout une ode à la vie. Vie dangereuse et torturée, vie inaccomplie, vie d’expédients, vie de frustrations, mais aussi vie de lumière et de rires, vie d’espoir, vie d’amour et de fraternité.

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